Émoi et éclat(s) du cinéma. Fernand Deligny et Jean Epstein : penser et écrire le cinéma.
Resumo
Le cinéma en quête de mémoire.
Jean Epstein, né en 1897 et mort en 1953 est l’aîné de Fernand Deligny.
Grand cinéaste français, et grand théoricien, il débute à l’époque du
cinéma muet, et participe activement à l’élaboration d’une pensée
propre du cinéma. L’attrait de Deligny pour le cinéma est ancien. Il
tient une rubrique sur le cinéma dans une revue étudiante, fait une
première tentative autour du cinéma à l’époque de la Grande Cordée,
relatée dans l’article « La caméra, outil pédagogique », réalise avec
d’autres, entre la fin de la Grande Cordée, et avant son passage à La
Borde, le film Le moindre geste, puis, dans la période des Cévennes,
écrit de nombreux textes théoriques sur l’image et le cinéma, pour la
plupart inédits, Mécréer, Les fossiles ont la vie dure, ou encore Acheminement
vers l’image, publié par Sandra Alvarez de Toledo, dans le
volume des OEuvres, sans compter les nombreuses versions de son
article « Camérer ». Durant toutes ces années, il ne cesse également
d’écrire de nombreux projets de films.